Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron.
Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons…
Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.
J.-Cl. G.
128 p., janvier 2019 — EAN 9782021414196 — Lire un extrait
Presse (sélection) :
Raphaëlle Leyris, Le Monde: un “terrible « conte » d’amour et de cendres.”
Elisabeth Philippe,L’Obs : “Osé. Un pied de nez humaniste aux négationnistes.”
Le Canard enchaîné : “Avec ce miracle de beauté, de force et de simplicité, Jean-Claude Grumberg nous offre un classique instantané.”
Claire DevarrieuxLibération: “Un conte admirable et terrible.”
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Voix d’auteurs » avec la SACD, France Culture, 8 juillet 2020 : podcast en suivant ce lien (1h58)
Une soirée imaginée comme un salut adressé au grand écrivain et dramaturge considéré comme « l’auteur tragique le plus drôle de sa génération ». Jean Claude Grumberg écrit pour le théâtre, pour la jeunesse, il est aussi scénariste pour le cinéma et la télévision. Il a choisi pour Voix d’auteurs de nous faire entendre un conte auquel il tient particulièrement et qu’il a publié récemment. Il a souhaité aussi que sa fille, Olga Grumberg, en soit la seule interprète, accompagnée par la musique originale d’Eric Slabiak. Ainsi, l’histoire familiale et intime se mêle à la grande histoire. Avec ce conte pour adultes, « La plus précieuse des marchandises », Jean-Claude Grumberg évoque pour la première fois les camps de la mort où ont été assassinés son père et son grand-père. Un conte pour lutter encore et toujours contre l’oubli.
Réalisation : Christophe Hocké
Lecture par Olga Grumberg
Musique : Eric Slabiak au violon, Sébastien Giniaux à la guitare et au violoncelle et Caroline Sageman au piano
Lecture suivie d’une rencontre avec Jean-Claude Grumberg