Le Genre humain 2010/1 : Vitesses limites (n°49)

Alain Fleischer incite ici des auteurs venus d’horizons divers (philosophes, scientifiques, spécialistes de l’information, de la communication, des sciences politiques ou du cinéma) à nous livrer leurs réflexions sur la vitesse.

On connaît l’importance de la vitesse dans les technologies contemporaines, par exemple via les réseaux à haut-débit et jusqu’à cette notion de temps réel, une réalité du temps qui signifie l’immédiateté, l’instantanéité, la synchronie généralisée, en dépit des distances d’une part, mais aussi des différences de nature, entre les interactants, avec pour limites, à ce partage d’un même temps, la vitesse de la lumière ou celle de l’électricité, quelle que soit la puissance de calcul. Ce temps réel dans le transfert des données trouverait son idéal dans le transport instantané des corps vivants par téléportation – un des plus vieux mythes de l’humanité traduit aujourd’hui en hypothèses techniques.

 

Le Genre humain (n°49) : Vitesses limites

Sous la direction d’Alain Fleischer


Ce numéro, publié par les Éditions du Seuil, est disponible en librairies. Publication le 28 octobre 2010, 160 pages — EAN 9782021038200

Sa version numérique peut être téléchargée sur Cairn.info.

SOMMAIRE :

Maurice Olender, Présentation

Alain Fleischer, Ouverture (rapide)

Catherine Malabou, De la transparence cérébrale comme éclipse du temps

Christian Miller, Vitesse limite ou les limites de la vitesse en sport

Jean-Marc Lévy-Leblond, Les avatars de la vitesse

Adrian Bejan, La loi constructale des schémas d’organisation dans la nature : espèces « humaines et techniques » et animales

Emmanuel Mahé, La vitesse des mots. Expérimentation archéologique

Hartmut Rosa, Politique, histoire, et vitesse du changement social : vers une théorie critique de l’accélération sociale

Bernard Stiegler, Du temps-carbone au temps-lumière, l’hyper-désajustement

Nicole Brenez, Flux, flash et prisme. Vitesses critiques dans l’histoire du cinéma