Page de gauche : Yves Bonnefoy et Maurice Olender (vers 2005), in Yves Bonnefoy. Poésie et dialogue, Michèle Finck, Patrick Werly (dir.), Presses universitaires de Strasbourg, mars 2013 (Photo : M.O.)
Yves Bonnefoy (1923-2016), poète, critique d’art et traducteur, professeur au Collège de France, a publié dans « La Librairie du XXIe siècle » :
Rencontre en hommage à Yves Bonnefoy, organisée par l’association Textes & Voix. Lecture de L’Écharpe rouge par André Marcon et de Ensemble encore (Ed. Mercure de France) par Sophie Bourel, présentation Albert Dichy et Maurice Olender. Lire la suite
Le XIXe siècle a vu se produire un des grands événements de l’histoire de l’esprit : la banalisation de l’incroyance et l’effet que celle-ci a eu sur le travail des poètes. […] Lire la suite
Ce que je crois qu’en tout cas je puis dire de vrai, à propos de Rimbaud, c’est qu’aucun autre que lui ne m’aura requis en poésie par autant d’intensité, d’immédiateté, de proximité dans sa voix. Lire la suite
Le rêve dont s’occupe la pensée freudienne, le rêve qui se forme dans le sommeil, est provoqué par des désirs que l’être conscient ne s’avoue pas […]. Il n’en va pas ainsi dans la sorte d’imagination que je me propose d’étudier. Lire la suite
Ce que j’ai voulu et tenté : poser la question de la poésie en témoin de sa propre époque : analyser pour cela les voies de la création poétique dans de grandes œuvres du passé – reconnues en leur différence grâce aux travaux historiques – mais en observant aussi et d’abord dans l’être qu’on est les circonstances et les démarches – hésitations, aspirations contradictoires, affirmations de valeurs là même où l’on veut que les faits prévalent – du travail auquel on se voue ; reconnaître ainsi, au point d’origine de l’intuition poétique, la parenté de l’entreprise des peintres, des musiciens, des poètes, cordes, chacun, d’une unique lyre ; et comprendre, au terme s’il en est un de l’enquête, la nature et le rôle de cette « fonction poétique » dont on voit bien qu’elle procure parfois assez de sens à la vie pour que celle-ci continue, malgré le peu de réponse qu’elle sait qu’elle doit attendre du lieu naturel renoncé dès l’institution du langage.Lire la suite