
“Ce n’est pas la mort que Lydia Flem a cachée dans un coin de ses anamorphoses photolittéraires, mais bien la rage de vivre” : Servanne Monjour consacre un très bel article aux “forces obliques” à l’œuvre dans le travail photolittéraire de Lydia Flem. Paru dans la revue Itinéraires (2020/1), il est accessible en ligne en suivant ce lien.
“En 2008, alors qu’elle est en chimiothérapie pour traiter un cancer du sein, l’écrivaine belge Lydia Flem commence à photographier une série d’objets colorés et hétéroclites mis en scène par ses soins. Ces tableaux photographiques, à l’articulation du visuel et du textuel, vont exercer une influence majeure sur son travail d’écrivain. Cet article explore le tournant photolittéraire de l’œuvre de Lydia Flem, en insistant sur la poétique originale qui s’y déploie : une poétique anamorphique, qui joue des principes de décalage, de déplacement entre le texte et l’image”.

“In 2008, as she has chemotherapy to treat breast cancer, Belgian writer Lydia Flem begins to photograph a series of colorful and heterogeneous objects. These conceptual pictures, both visual and textual, will have a major influence on her own writing. This article explores the photo-literary turn in Lydia Flem’s work, focusing on its original poetics: an “anamorphic” poetics, which plays on the principles of displacement and discrepancy between text and image”.
À consulter sur le site : Lydia Flem, La Reine Alice, Seuil, “La Librairie du XXIe siècle”, 2011 – Journal implicite, Seuil, 2013.
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