Catherine Perret, Librairie Michèle Ignazi, samedi 29 mai 2021, 19 heures

Catherine Perret en rencontre, le samedi 29 mai 2021 à 19 heures, librairie Michèle Ignazi, pour son livre Le Tacite, l’humain. Anthropologie politique de Fernand Deligny.
4 rue de Jouy, 75004, Paris.

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Catherine Perret, Le tacite, l’humain : anthropologie politique de Fernand Deligny

Le lien social se nourrit de quelque chose qui n’est pas social. Tel est le propos de cet essai d’infra-politique dans lequel la philosophe Catherine Perret, explorant la naissance de la pédopsychiatrie et l’histoire des politiques de l’enfance en France au XXe siècle, rencontre Fernand Deligny (1913-1996). Lire la suite

La Librairie du XXIe siècle, 2021

Ivan Jablonka, Un garçon comme vous et moi, janvier 2021.

Philippe Borgeaud, La Pensée européenne des religions, février 2021.

Lydia Flem, Paris Fantasme, mars 2021.

Catherine Perret, Le tacite, l’humain : anthropologie politique de Fernand Deligny, mai 2021.

Jean-Claude Grumberg, Jacqueline Jacqueline, août 2021.

Amos Reichman, Jacques Schiffrin un éditeur en exil, octobre 2021.

Denis Podalydès, Les Nuits d’amour sont transparentes, octobre 2021.

David Shulman, Un si sombre espoir. Sur les collines du sud d’Hébron, novembre 2021.

Fabio Morábito, À chacun son ciel. Anthologie poétique 1984-2019, novembre 2021.

 

Le Genre humain 2019/1 : Le rêve des formes. Art, science, etc. (n° 60)

Une œuvre d’art est, presque toujours, l’œuvre d’un artiste, même s’il s’agit d’un« ready made », et celui qui la perçoit le fait aussi en tant que sujet. Ce qui rend toute œuvre d’art inépuisable. C’est même peut-être à cela qu’on la reconnaît. On ne voit, lit, entend jamais deux fois la même œuvre.
La question est différente pour les scientifiques qui, depuis Galilée et le « grand livre de la nature écrit en langage mathématique », déchiffrent ledit livre sans que le sujet n’intervienne autrement que par son habileté de déchiffreur. La vérité est dévoilée et existe indépendamment du sujet qui la dévoile puisque c’est la nature qui se dévoile. L’allégorie a traversé le XIXe siècle et reste bien vivante. Même si, on le constate très souvent, le voile montre parfois plus que le dévoilement. Alain Prochiantz Lire la suite

Le Genre humain 2015/1 : Les artistes font des histoires (n°55)

Est-il légitime d’affirmer qu’une partie de l’histoire de l’art dit « contemporain », peut-être même « la moins négligeable », soit désormais écrite par des artistes ? Y aurait-il donc des « artistes-historiens, artistes-archivistes » qui seraient les chroniqueurs de ces « histoires qui nous manquent » ? Dans ce numéro succédant au volume consacré à Alain Fleischer (n° 54), historiens de l’art, philosophes, artistes ne s’interrogent pas uniquement sur le statut actuel de l’expression « art contemporain », ils visent aussi à souligner la « portée critique » des historiographies issues de pratiques artistiques.

Les initiateurs du volume, Jean-Philippe Antoine et Catherine Perret, écrivent : « Les histoires qui prennent ainsi corps réinvestissent les catégories du document, de l’archive, du mémorial, du monument et, de plus en plus, du musée. […] Les artistes font du désordre […] et ils le font en réinstaurant une relation entre histoire et fiction que dénie ou marginalise trop souvent le milieu professionnel des historiens ».

Si les performances d’artistes font coexister des registres spécifiques, d’apparences contradictoires, si la simulation induit des scénarisations de l’histoire, ne s’agit-il pas d’une façon « expérimentale » d’explorer, voire de critiquer, les limites, éthiques et esthétiques, de l’historiographie notamment politique ? Il n’est pas impossible que ce type d’histoire, mis en forme par des artistes, et qui pourrait sembler compromis par l’emploi du replay, soit une façon rigoureuse de s’efforcer, sans nécessairement toujours y parvenir, d’échapper aux inscriptions de la répétition : mémoire aveugle et silencieuse de toute historiographie.

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La Librairie du XXIe siècle, 2013

La Librairie du XXIe siècle, titres parus en 2013

Yves Bonnefoy, L’Autre Langue à portée de voix, février 2013.

Brigitta Eisenreich avec Bertrand Badiou, L’Étoile de craie. Une liaison clandestine avec Paul Celan, traduit de l’allemand par Georges Felten, septembre 2013.

Uri Eisenzweig, Naissance littéraire du fascisme, octobre 2013.

Claude Lévi-Strauss, Nous sommes tous des cannibales, mars 2013.

Georges Perec/Oulipo, Le Voyage d’hiver et ses suites, octobre 2013.

Catherine Perret, L’Enseignement de la torture. Réflexions sur Jean Améry, septembre 2013.

Pierre Rosenstiehl, Le Labyrinthe des jours ordinaires, février 2013.

Antonio Tabucchi, La Nostalgie, l’Automobile et l’Infini. Lectures de Pessoa (nouvelle édition augmentée), avril 2013.

Catherine Perret, L’Enseignement de la torture. Réflexions sur Jean Améry

Après avoir été abolie dans la plupart des pays européens au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, la torture redevient au XXe siècle une méthode de renseignement, une pratique policière et militaire banalisée, aussi bien dans les dictatures que dans les États coloniaux. Avec le déclenchement de la Global War on Terror et l’attribution, le 12 septembre 2001, de pouvoirs exceptionnels au président des États-Unis, George W. Bush, une nouvelle étape est franchie. Lire la suite

Le Genre humain 2013/1 : Alain Fleischer écrivain (n°54)

Depuis sa création, la revue Le Genre humain a publié plus d’une quarantaine de numéros thématiques. Peu de volumes ont été consacrés à l’œuvre d’un auteur : Charles Malamoud, Jacques Le Brun et récemment Jean-Pierre Vernant. À ces trois savants succède aujourd’hui un artiste dont l’œuvre a pu surprendre la critique par son ampleur, par sa dynamique plurielle. En effet, cinéaste, plasticien, photographe, écrivain, auteur de romans et d’essais, Alain Fleischer collabore aussi régulièrement à des projets de l’architecte Jean Nouvel. Qu’il soit fondateur et directeur, depuis sa création en 1997, du Fresnoy-Studio national des arts contemporains, une institution dédiée à la création artistique audiovisuelle, permet de saisir autrement encore la cohérence structurelle d’une démarche en effet plurielle : institutionnelle et esthétique, politique et poétique.

 

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