“Tentative de saturation du langage cuit politicien dans la France du COVID 19”

« Aujourd’hui, chacun l’aura compris, le caillou dans la chaussure, c’est la problématique du Covid. Malgré tous les dispositifs systémiques de veille sanitaire qui avaient été mis en place en temps et en heure, force est de constater que les signaux faibles de ce qui est peu à peu devenu une pandémie ont échappé à tous les contrôles. Pas un  de ces think-tanks qui aiment tant à jouer les éminences grises, pas même un de ces prévisionnistes qui dispensent quotidiennement leurs oracles sur les chaînes d’info continue, avec une suffisance qui n’a d’égal que leur docte ignorance, n’avait vu venir le coup. Ils ont tous attendu le dernier quart d’heure pour procéder, toute honte bue et en battant leur coulpe avec une ostentation pleine d’hypocrisie – car elle cachait en réalité une forte dose d’aigreur et de ressentiment – à une révision déchirante. Il est donc temps aujourd’hui d’esquisser à grands traits, à l’intention de nos compatriotes insuffisamment informés par des médias plus soucieux d’audimat que de déontologie, un premier bilan de la situation. Car d’autres signaux, plus forts, ont révélé, ici et là, une fâcheuse tendance à pousser discrètement sous le tapis certains constats gênants, tandis que par ailleurs s’élèvent, dans les rangs clairsemés de tous ceux qui n’ont rien appris ni rien oublié, les clameurs les plus alarmistes. Lire la suite

Georges Perec / Oulipo : Le Voyage d’hiver et ses suites

Georges Perec / Oulipo : Le Voyage d’hiver et ses suites

C’est en 1979 que Georges Perec publia pour la première fois une brève nouvelle qui avait pour titre Le Voyage d’hiver reprise ensuite dans « La Librairie du XXe siècle ». Perec y racontait la découverte, par un jeune professeur de lettres, d’un fascinant volume, intitulé précisément Le Voyage d’hiver, qui modifie du tout au tout le regard que l’on peut porter sur les poètes français de la fin du XIXe siècle : ceux-ci apparaissent tous comme tributaires de l’œuvre d’un auteur aussi génial que méconnu, Hugo Vernier. Lire la suite

La Librairie du XXIe siècle, 2010

 

Henri Atlan, De la fraude. Le monde de l’onaa, mars 2010.

Marcel Bénabou, Pourquoi je n’ai écrit aucun de mes livres, avril 2010.

Julien Blanc, Au commencement de la Résistance. Du côté du Musée de l’Homme, 1940-1941, octobre 2010.

Daniel Del Giudice, L’Horizon mobile, trad. de l’italien par Jean-Paul Manganaro, mars 2010.

Jean-Claude Grumberg, Pleurnichard, février 2010.

Daniel Heller-Roazen, L’Ennemi de tous. Le pirate contre les nations, traduit de l’anglais (USA) par Françoise et Paul Chemla, janvier 2010.

Sabina Loriga, Le Petit x. De la biographie à l’histoire, avril 2010.

Michel Pastoureau, Les Couleurs de nos souvenirs, septembre 2010 (Prix Medicis 2010 et Prix France Télévisions, 2011).

Vincent Peillon, Une religion pour la République. La foi laïque de Ferdinand Buisson, janvier 2010.

Jérôme Prieur, Rendez-vous dans une autre vie, mars 2010.

 

Marcel Bénabou

Né en 1939, à Meknès (Maroc), vivant à Paris depuis 1956, Marcel Benabou est universitaire et écrivain. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (1960-1964), agrégé de l’Université (1963), docteur ès-lettres (1972), professeur d’histoire romaine à  l’Université Paris-Diderot (1974-2002).
Entré à l’Oulipo en 1970 , après son ami Georges Perec, avec lequel il avait conçu, dès 1966, les projets PALF (Production Automatique de Littérature Française) et LSD (Littérature Semi-Définitionnelle).

Comme en témoignent les titres de ses principaux ouvrages publiés, il a mis au centre de ses préoccupations les problèmes de la lecture et de l’écriture.

Jabob Ménahem et Mimoun. Une épopée familiale, octobre 1995.

Pourquoi je n’ai écrit aucun de mes livres, avril 2010.

Marcel Benabou, Pourquoi je n’ai écrit aucun de mes livres

Livre insolite autant qu’improbable : on y découvre que le héros – à moins que ce ne soit l’auteur – s’interroge sur ses rapports avec les livres ; qu’il se penche sur les raisons qui l’empêchent d’écrire, tout en lui interdisant de s’y dérober ; qu’il ne saurait suspendre plus longtemps son désir de vivre un roman d’amour avec la langue française. Lire la suite

Le Genre humain 1999/1 : Lumières sur la ville (n° 34)

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La Librairie du XX siècle, 1995

Marcel Bénabou, Jacob, Ménahem et Mimoun. Une épopée familiale, octobre1995

Michel Deguy, À ce qui n’en finit pas, janvier 1995.

Jean-Pierre Dozon, La Cause des prophètes. Politique et religion en Afrique contemporaine suivi de La Leçon des prophètes par Marc Augé, novembre 1995.

Lydia Flem, Casanova ou l’exercice du bonheur, mai 1995.

Jean Levi, La Chine romanesque. Fictions d’Orient et d’Occident, janvier 1995.

Marcel Bénabou, Jabob, Ménahem et Mimoun. Une épopée familiale

« A vingt ans, confesse le narrateur, j’avais conçu le projet de faire, pour nos mellahs marocains, ce que d’autres avaient si magistralement réussi pour les ghettos d’Europe centrale et orientale. Une épopée grandiose, axée pour l’essentiel – piété filiale oblige – sur l’histoire de mes ancêtres : Jacob, Ménahem, Mimoun et quelques autres. Une résurrection du passé si complète et si véridique que tous les clans familiaux qui s’étaient constitués au cours des dernières générations pourraient un jour s’y reconnaître, y communier. » Lire la suite

Maurice Olender, collection “Textes du XXe siècle”, Hachette (1985-1988)

“Textes du XXe siècle”, Hachette (Fonds Maurice Olender IMEC)

Maurice Olender a dirigé la collection “Textes du XXe siècle”, chez Hachette, de 1985 à 1988.

Le Genre humain 1988/1-2 : La trahison (n° 16-17)

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